Même enterrée l’odeur persiste
Donne comme 10 la force de te toucher
Y’a maldonne regarde N & C
Soulève de la rage à déléguer
Mec mais lâche
Sois pas étonné qu’on soit là scellés
Viens chercher ce qu’on nous a volé
Ça pue la banlieue mais c’est pour ceux qui font que traîner
Crois tu que c’est une passion d’être peiné
Ma dose de vérité, amenée pour mon peuple
Des pavtards construis sur des pavtards
Achemine l’art dans mon alchimie
Simple, pas de feeling, question de survie.
L’engagement, marqué de l’action à l’enseigne
R. A. P. mon pote pas de musique sans problèmes
C’est profond si ça saigne les rimes sont urbaines
Je parle pour les miens et je suis pas surpris quand ça larsen
Fou on est car le mouv’oubli où on naît
Couz’ car l’unité nous pousse à être formé
T’es informé pendant que tu miaules
Mon groupe c’est le poste au fond d’un hall.
Ça mène aux blocs, les toxs, les caisses, la basse, l’argot, nos modes de vie
Que tu le veuilles ou non, ça vient de là, la hargne posée sur bande son.
Le béton mon seul mouvement, mon bien, On vient reprendre ce qui nous appartient
C’est plus qu’une zik de voyou le texte pue le ciment vois nous
La vérité blesse, que coule le sang sur ce couplet
N & C textes à sens sans surplus
C’est juste où l’on gravite nos habitats
Les mêmes pièges qu’on évite, tèces en piteux états
Hé, c’est avant tout de la douleur
Le rap en zonz, car le mouv’ a poukav son dealer
Atteindre l’or et être le sbire d’une major
Quitte à bire 10 000, je reste vrai dans mon genre
C’est quoi ton hobbies, donbi tu veux copier nos habits
Mon rap Kunta Kinté ils veulent en faire Toby
Track-listing hard pour ta play-list
Ça barde en black-list, hot rotation en block-list
Ton mouv’ est mort mec je ne serai pas dans le cortège
Laisse les faux tacler on a des protèges
prod, distrib on gère nos propres dièses
Rap pour la base génère du pèse propre
Je m’imprègne de la souffrance à chaque étage
Syndrome de Stockholm les tours me prennent en otage
Ah ouais Dj fait tourner mon test-press
On sait que les presses spés marchent souvent aux coups d’press